Mon avis sur… Coeur trouvé aux objets perdus de Francine Ruel

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J’ai lu ce livre dans le cadre d’un Livre Voyageur organisé par ma copinaute Jessika du groupe Québec Livresque. Si vous ne connaissez pas encore le groupe, il s’agit d’un attroupement de lectrices et de lecteurs (dans ce cas-ci, le féminin prédomine! Désolée, Axel et Manu! :P) québécois qui se réunissent sur Facebook pour parler de leurs lectures ou juste pour papoter.

Bref, ce livre voyageur a été généreusement mis en circulation par Christèle, du même groupe. Je ne connaissais pas du tout ce roman, mais son résumé m’a tout de suite plu :

Les héros du troisième roman de Francine Ruel sont nés tous les deux le même jour, dans des circonstances particulières, à quelques rues de distance ; mais ils ne le savent pas encore. Elle porte le nom de famille d’une star des années sex, drug and rock’n’roll, tandis que lui est affublé d’un prénom insolite à cause de la voix de son père rendue quasi inaudible par l’abus d’alcool, lors de la déclaration de sa naissance. Lambert et Dylan vont bientôt franchir le cap de leur trentième année. Ils ne se connaissent pas ; pas encore. Ils fréquentent tous les deux le métro, lui parce qu’il travaille à temps partiel aux objets trouvés de la station Berri Uqam, elle pour se rendre aux bibliothèques situées aux quatre coins de la ville où elle exerce sa profession. Sans savoir qui elle est, et sans voir l’ensemble de sa personne puisque à chacune de leurs brèves rencontres Dylan est toujours plongée dans un livre, Lambert tombera amoureux fou de cette fille qu’il découvrira « par bribes ». Une seule fois, Dylan apercevra le jeune homme, qu’elle surprend à pleurer sur une banquette sans savoir qu’il s’intéresse à elle. Comment d’ailleurs pourrait-elle croire qu’un garçon aussi beau puisse l’aimer, elle qui se croit laide ? Lorsqu’on s’appelle Lambert, qu’on naît dans la cuvette des toilettes et qu’on a été abandonné par des parents qui portent les noms de Sauvé-Desnoyers, qu’on vit seul dans un immeuble peuplé d’êtres exotiques, qu’on tombe amoureux d’une lectrice dans le métro, est-ce qu’on n’est pas destiné à un avenir unique ou du moins extravagant ? Lorsqu’on est rousse, convaincue de ne pas être jolie, qu’on a vu le jour dans un taxi, qu’on vit sa vie entre les pages des romans, au milieu d’une famille d’hurluberlus qui nous étouffent sous leur amour, est-ce qu’on n’est pas appelée à vivre des moments exceptionnels et insolites ?

J’avais hâte de me plonger dans cet univers qui promettait d’être autant comique que romantique. Et je n’ai pas été déçue, loin de là! Premièrement, l’auteure a une façon de nous rendre les personnages de son histoire attachants dès les premières lignes. J’ai eu un gros coup de coeur pour le personnage d’Elena, la voisine polonaise de Lambert, qui m’a tout de suite fait rire avec son français approximatif.

L’histoire en elle-même est très sympathique : deux jeunes adultes solitaires qui n’ont pas encore trouvé leur place dans l’Univers et qui, finalement, vont voir leurs destins s’entrecroiser… Le tout sur une trame alliant humour et thèmes plus sérieux comme le deuil, la famille et biensûr, la recherche de l’âme soeur. Amateurs de jeux de mots, vous serez servis!

Au départ, je m’attendais à une histoire d’amour. Vous savez, le genre d’histoire où le gars rencontre la fille, puis tout se fait rapidement, il y a des obstacles, certes, mais ils sont au coeur de l’intrigue et on sait qu’à la fin, ils seront ensemble. Eh bien, vous allez être surpris d’apprendre que, bien que les personnages de Dylan la rousse amoureuse des livres et Lambert, le beau grand jeune homme totalement mon style soient intéressants et que l’on suit leurs histoires séparément, leurs chassés-croisés m’ont légérement frustrée jusqu’à environ le trois-quart du livre. Comme j’avais hâte de savoir s’ils allaient enfin se voir ou se parler! J’ai échafaudé milles hypothèses…

Au-delà de l’histoire d’amour, j’ai été profondément touchée par l’histoire de Lambert, ce jeune homme trop souvent abandonné mais pourtant si allumé. À un certain moment, j’ai même presque pleuré, ce qui m’arrive très, très rarement avec un livre. Francine Ruel arrive à faire vivre toutes sortes d’émotions à ses lecteurs, du rire aux larmes, et c’est merveilleux. À un certain moment, j’étais tellement ancrée dans l’histoire que je ne voulais plus m’arrêter de lire!

Bref, c’est un roman que je conseillerais à tous mes amis. Que vous croyiez ou non au coup de foudre, vous passerez un moment agréable avec ce livre.

Je lui accorde une note de 9/10!

Mon avis sur… Cinquantes nuances plus sombres d’E.L. James

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Après avoir lu et adoré le premier tome de cette saga érotique, je n’avais pas le choix : il fallait que je me procure le deuxième tome! Que j’ai aussi proposé en lecture commune sur le forum Livraddict.

 

Résumé du livre :

Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d’éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu’il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister.
 
Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.
 
En lisant la fin du premier tome, j’étais impatiente de voir ce qui arriverait à Anastasia et Christian. Mais par contre, j’ai été un peu déçue par ce que j’ai découvert.
 
Si dans le premier tome, je ne trouvais pas que l’aspect érotique était beaucoup présent, dans le deuxième tome, il était omniprésent. À un point tel que je me sentais un peu dérangée par ce trop-plein de sexualité. Mais ça a fini par s’éclipser un peu, l’intrigue s’est mise en place.
 
Il y a beaucoup d’action, dans tous les sens du terme, à l’intérieur de ce roman : on perce un peu plus l’univers de Christian Grey, on fait la connaissance de plusieurs personnages surgissant de son passé obscur… Des personnages qu’on se surprend à détester.Et puis il y a Ana, un peu moins naïve mais toujours aussi hésitante, qui tente tant bien que mal de faire l’indépendante. J’ai bien aimé la voir dans un poste d’éditrice, car ça se rapproche de ce que je voudrais faire comme métier. Mais ceci est une autre histoire. 😉
 
La relation entre Christian et Anastasia évolue, alors qu’on aurait pu croire qu’ils se perdraient de vue. Et, sans vouloir en dévoiler un peu trop, c’est une très belle évolution, qui profite, je crois, aux deux personnages principaux.
 
Bref, les rebondissements s’enchaînent jusqu’à la fin. J’ai rarement ressenti autant d’angoisse en lisant un livre supposément léger… Et la fin est toute digne de l’auteure : toujours aussi saisissante. J’ai eu le même sentiment de frustration que lorsque j’avais refermé le premier, et ce, même si ce deuxième roman ne m’a pas autant captivé que le début de la trilogie. Chapeau pour ça, James!
 
Avec tout ça, je décerne à ce roman la note de 8/10.

 

Mon avis sur… Lennon de David Foenkinos

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Ce livre m’avait été offert par Fille-de-lecture dans le cadre du swap Tissons des liens, il y a quelques mois. Bien que le sujet me tentait énormément, plein d’autre lectures me sont tombées dessus et puis finalement, lors de la préparation de mes valises pour mon voyage en Angleterre et en Écosse, je l’ai glissé dans mon bagage à main : il est si mince et en plus, le contexte était juste parfait, vous allez comprendre pourquoi un peu plus tard!

 

Résumé du livre :

Après une enfance terrible, une plongée précoce dans l’immense célébrité, sa rencontre décisive avec Yoko Ono, des années d’errance et de drogue, John Lennon a décidé d’interrompre sa carrière en 1975, à l’âge de 35 ans, pour s’occuper de son fils Sean.
Pendant cinq années, à New York, il s’est retiré de la vie médiatique et n’a pas sorti d’album.
C’est durant cette période qu’il a pris le temps de réfléchir à la folie de son parcours.
Jusqu’à ce que le fil de son existence soit brutalement interrompu, le 8 décembre 1980, jour de son assassinat par un déséquilibré. Imaginant les confessions du créateur des Beatles et s’emparant d’une période méconnue de sa vie, David Foenkinos dresse un portrait intime et inédit de John Lennon.
 
Premièrement, je dois dire que je suis une grande fan des Beatles, puisque mon père m’a initiée très jeune à leur musique. John Lennon, pour moi, est un des plus grands musiciens de la planète, un homme que j’ai toujours respecté et admiré profondément. Voilà pourquoi j’étais très heureuse que mon amie Fille-de-lecture m’offre ce livre, qui n’était même pas officiellement dans ma wishlist, en cadeau.
 
Deuxièmement, David Foenkinos semble être, lui aussi, un grand fan des Beatles et de John. Il faut l’être un peu, vous allez me dire, pour écrire un livre sur lui… mais dans ce livre, ce qui est étonnant, c’est qu’on n’en fait pas l’éloge. Loin de là, même.
 
Foenkinos nous amène dans la vie privée de John, plus particulièrement dans le cabinet de son psychologue, où John raconte sa vie… ou devrais-je dire ses problèmes. Car dans ce livre, on voit qu’être une célébrité n’a pas été facile pour Lennon, qu’il a connu de bien tristes déboires et que, contrairement à ce qu’on peut penser, ce n’est pas la musique qui l’a sauvé, c’est une femme. On comprend aussi bien des choses sur la composition de ses chansons ainsi que sur l’histoire de SON groupe, les Beatles. (Car oui, c’est SON groupe. C’est important de le souligner!). C’est un livre assez noir, teinté de l’humour noir britannique à la John Lennon. Un roman biographique très intéressant, par contre, où on découvre John comme un homme torturé, un vrai fou, par moments, mais les coincidences que soulignent l’auteur nous font penser qu’il était bien plus au courant de son destin qu’on aurait pu le croire…
 
Je donne un 8/10 à ce roman, où David Foenkinos sait dépeindre parfaitement la souffrance d’un homme connu pourtant pour ses efforts de paix.