J’ai finalement terminé le deuxième roman de Rafaële Germain, Volte-face et malaises, dont vous pouvez voir le résumé ici. Quand je dis finalement, ce n’est pas parce que j’avais hâte de terminer ce livre, mais plutôt qu’avec la préparation à mes examens, je n’ai malheureusement pas beaucoup de temps pour lire par plaisir.
Ce livre, c’est avant tout l’histoire d’une peine d’amour. Pas joyeux, comme sujet, je vous l’accorde. Geneviève Creighan est donc une trentenaire qui semblait être parfaitement heureuse, mais qui, du jour au lendemain, doit faire le deuil d’une relation de six ans avec un homme qu’elle a profondément aimé, Florian. Confrontée à sa peine, elle découvrira qu’elle n’était peut-être pas si heureuse que ça dans la vie. Elle se rendra compte, entre autres, que son emploi d’auteur de biographies pour un grand empire médiatique, ou comme elle l’appelle, de nègre, ne la satisfait pas. Pire, sa demi-soeur de quinze ans a une vie amoureuse plus palpitante que la sienne et le fils de son meilleur ami, âgé de huit ans, comprend davantage la vie qu’elle.
Aidée de ses amis, la trop intense Catherine et le cynique Nicolas, du voisin mexicain Emilio, sans oublier ses deux chats, Ti-Gus et Ti-Mousse, Geneviève tentera de se relever de cette douloureuse épreuve. Et puis, comme dans toutes les histoires de ruptures, le beau Maxime arrivera au moment où on ne s’y attend pas. La jeune femme pourra-t-elle faire de nouveau confiance à la vie? C’est ce que vous découvrirez si, comme moi, vous vous laissez tenter par cette histoire.
Contrairement à ce qu’on peut penser, donc, malgré le thème un peu sombre du livre, l’auteure réussit à faire passer son message avec humour, même si quelque fois ça devient un peu pathétique. J’ai trouvé que le roman comportait quelques longueurs malgré le fait que l’histoire était intéressante.
J’ai connu Rafaële Germain grâce à son premier roman, Soutien-gorge rose et veston noir, que j’avais adoré. Cette fois, je dois dire que malgré les excellentes critiques que j’ai eu de son deuxième roman, l’histoire ne m’a pas autant touchée. Malgré tout, j’ai passé un moment très agréable et je vous conseille cette histoire. À lire avec une tonne de chocolats et, pourquoi pas, un petit verre?
4/5