Voici mon avis tant attendu sur ma lecture des dernières semaines. Comme vous le savez déjà si vous suivez régulièrement mon blogue, la première chose qui m’a attirée vers ce roman d’Élisabeth Locas, c’est son résumé. Je suis une fan des histoires qui mettent en scène des journalistes, puisque j’ai étudié pour en devenir une. Mais au-delà de ça, Désirs, vertiges et autres folies a été un vrai coup de coeur.
Maxime Bousquet est une jeune femme occupée, mais elle accorde beaucoup (parfois même un peu trop) de place à l’amitié dans sa vie. Tout semble aller rondement pour elle, mais au fur et à mesure que le roman avance, on se rend compte qu’elle essaie, en entretenant un horaire surchargé et des relations amoureuses sans lendemain, de s’étoudir. D’oublier qu’elle n’aime pas vraiment son emploi, elle qui voudrait devenir documentariste. Et surtout, oublier qu’elle n’a plus de mère…
Dans ce roman, les personnages sont vrais, entiers. Il y a beaucoup d’amour, beaucoup d’amitié, mais aussi des questionnements, de la rage, de la peine. Pendant ma lecture, je me suis souvent demandée si l’auteure s’était inspirée de faits vécus pour écrire son histoire. Je me suis reconnue dans les relations amicales de Maxime, surtout lorsqu’elle parle de son ami Charles, le musicien africano-asiatique qui est son meilleur ami.
Ce roman est le premier d’Élisabeth Locas, qui est comédienne de formation, et j’espère réellement qu’elle en écrira d’autres.
Je donne à cette histoire la note de 4,5/5.