Résumé du livre :
Contre toute attente, Katniss Everdeen a survécu aux Hunger Games à deux reprises. Mais alors qu’elle est sortie de l’arène sanglante vivante, elle n’est toujours pas en sécurité. Le Capitole est en colère. Il veut se venger. Qui pensent-ils devrait payer pour les troubles ? Katniss. Et ce qui est pire, le Président Snow a été parfaitement clair sur le fait que personne d’autre n’est en sécurité non plus. Ni la famille de Katniss, ni ses amis, ni les habitants du District 12.
Dans cet ultime tome, nous retrouvons une Katniss plus fragile que jamais. Ayant perdu son chez-soi, seul un sentiment de vengeance l’anime. Elle souhaite faire payer à Snow la perte de son district, et au Capitole l’emprise qu’il a sur sa vie. Katniss se retrouve au district 13, district qu’elle pensait enfui à jamais dans les décombres, malgré quelques soupçons soulevés par une rencontre qu’elle avait fait précédemment. Ce district est étonnament plus strict que le Douze, et ses habitants se révèlent être de véritables soldats, entraînés pour la rébellion. La Fille du Feu se retrouve, bien malgré elle, à représenter le geai moqueur, être la porte-parole du groupe.
Entre la trahison d’Haymitch, la folie de Peeta et la relation toujours ambigue qu’elle entretient avec son ami Gale, Katniss se fera aussi de nouveaux alliés, mais surtout, elle devra faire face à son destin.
Ce tome est rempli d’action du début à la fin. Malgré quelques passages descriptifs un peu ennuyants, Suzanne Collins sait encore nous captiver et nous offrir une histoire riche en rebondissements. Selon moi, ce dernier tome est aussi celui qui décrit le plus les émotions des personnages.
Voici un passage qui m’a particulièrement touchée :
« Ce qu’il me faut, c’est le pissenlit au printemps. Le jaune vif qui évoque la renaissance plutôt que la destruction. La promesse que la vie continue, en dépit de nos pertes. »
Hunger Games : La Révolte se mérite un 8.5 / 10.